projet FERROFUTURES
L’électronique pour le calcul
Pilotes scientifiques : Christell Maneux – CNRS & Jean-Philippe Noël – CEA
Établissement coordinateur : Université de Bordeaux
Défi
Positionner les dispositifs mémoires ferroélectriques dans les domaines applicatifs émergents à l’horizon de 2030
Titre complet du projet
plateForme fERROélectrique pour le calcUl embarqué critique : efficaciTé, peRformancES, adaptabilité
Objectif
Mettre en évidence l’avantage de combiner les dispositifs FeRAMs à base de matériaux HZO avec une unité spécialisée dans le traitement temps réel à très faible consommation. Il s’agit selon le concept connu sous le nom de Compute-In-Place d’effectuer un prétraitement des données issues de différents capteurs pour réaliser de la fusion de données, du filtrage ou bien encore de la détection d’anomalies.
Secteur
IA EMBARQUÉE
Aperçu
L’Internet des objets (IoT) requiert le déploiement d’une intelligence artificielle (IA) de proximité, l’IAe, qui devra répondre aux exigences en termes de très faible consommation, de faible latence, de traitement temps réel, et de confidentialité. La technologie ferroélectrique possède un potentiel inégalé notamment en termes de consommation d’énergie permettant d’accéder à des fonctionnalités non-volatiles à un coût très bas et une efficacité surpassant celle des technologies concurrentes.
Sur la base des travaux pionniers sur la fabrication de mémoires ferroélectriques HZO (HfZrO2) bien plus respectueuses de l’environnement que ses prédécesseurs à base de plomb PZT (PbZrTiO3), le projet FerroFutures propose une approche de co-optimisation entre la technologie, le circuit et le système qui sera mise en œuvre selon deux axes :
• l’optimisation d’un composant ferroélectrique (FeMFET) à basse tension, avec une endurance supérieure à 1012 cycles, une lecture non destructive, et son intégration en circuits innovants pour le calcul embarqué à base de microcontrôleurs ;
• la conception de circuits et d’architectures en rupture pour la réalisation d’un système de calcul (vectoriel) de type data logger haut débit (≥ 100Mo/s) sur la plateforme du CEA MAD200 dont le démonstrateur donnera lieu à une puce de test.
Laboratoires du consortium
